Sinusite

Les différentes localisations sinusales  :[1]

 

SIGNATURES :

 

Selon Marguerite de Surany[2] : “Qui avez-vous dans le nez ? Pourquoi vous a-t-il résisté ? Cela vous a contrarié et voilà les pensées en pleine agitation. Elles font naître une colère intérieure que les circonstances demandent de bloquer. Ainsi s’amasse de l’énergie qui enflamme les muqueuses des sinus de la face”.

Selon Louise L. Hay[3]
Irritation  à l’encontre d’une personne proche.
Selon Guinée Robert[4], d’après les travaux de Hamer, en cas de cancer du sinus :

  • Sinusite frontale :
    Existence de douleurs spontanées, au-dessus de l’arcade sourcilière. Il y a souvent des larmoiements et de la photophobie.
    « Il  me semble que le conflit est de l’ordre de la puanteur, de danger que je pressens où je ne suis pas capable de me protéger en scrutant du regard. »
  • Sinusite ethmoïdale :
    Les douleurs spontanées profondes et médianes se situent  à la hauteur des yeux et peuvent s’étendre à l’orbite osseuse.
    « Le conflit me semble être un conflit de puanteur, de danger que je pressens par rapport à quelque chose de très profond, de très intime, qui m’est très proche. »
  • Sinusite maxillaire :
    Les douleurs spontanées se retrouvent dans les joues. Elles irradient parfois dans les dents.
    « Il s’agit d’un conflit de puanteur, de danger que je pressens dans un contexte où  je voudrais agresser ou au moins dissuader. »
  • Sinusite sphénoïdale :
    Les douleurs spontanées  ont une localisation rétro-oculaire et occipitale et parfois  au sommet du crâne.
    « Le conflit me semble être un conflit de puanteur, de danger que je pressens dans un contexte de peur anti participative où j’ai le sentiment de ne pas être à la hauteur.»

En cas  de danger, des ulcérations se forment pour augmenter la  surface de contact des muqueuses. Les écoulements jaunes  nous disent « cela sent mauvais. »

Quand le danger s’éloigne, l’ulcération se guérit  et donne des rhinites.

Dictionnaire

Décodage buccal : 

Les dents sont en première lignes en cas ed sinusites maxillaires .

Le Dr Gleditsch,[5] médecin O.R.L, se basant sur les travaux chinois donnant les correspondances entre les dents et les méridiens d’acupuncture,[6] a créé  une nouvelle technique la « Mundakupunktur » (Acupuncture Buccale.)

Dans un premier temps, il a recherché les points douloureux en face de chaque dent, pour ensuite y faire une injection. Il a constaté pour les sinusites :

«  Moi-même, dans les cas où il n’existe aucune douleur spontanée, il apparaîtra une douleur lors de la palpation de la muqueuse jugale, dans la zone des molaires et de l’espace rétro-molaire. Ces symptômes existent de façon tellement constante, tellement régulière que nous pouvons les considérer comme une preuve sûre  de l’existence d’une sinusite et ceci même au cas où aucune image radiologique n’est venue entériner un tel diagnostic.……………

Il s’est avéré, en l’occurrence que lors de la disparition et  la guérison de la sinusite, on observait également la disparition de la sensibilité de ces points situés au niveau des molaires supérieures et dans l’espace rétro-molaire.

Il faut remarquer que quand la disparition des symptômes de sinusite est obtenue  après la prise d’antibiotiques, il reste par la suite toujours cette sensibilité à la pression dans les zones dont nous parlions tout à l’heure. Cette sensibilité résiduelle sera la preuve que le processus d’irradiation existe encore (malgré les antibiotiques et la chimiothérapie). Dans ce cas, le risque de récidive est fréquent.

De longues observations nous permettent d’affirmer qu’une réelle guérison sans risque de récidive n’est obtenue que quand il n’existe plus de sensibilité à la pression  au niveau des molaires, des dents de sagesse supérieures et de l’espace rétro-molaire supérieur.

C’est là que nous pouvons considérer que le traitement est terminé. »

Sinusite d’origine dentaire  :

Sinusite  aigue :

Généralement, le patient nous signale spontanément les dents en cause car elles sont douloureuses. Une ou plusieurs de leurs racines sont en effet au voisinage immédiat du sinus.  Les dents les plus concernées sont :  la première molaire supérieure (16 et 26), la deuxième molaire (17 et 27) et la deuxième prémolaire supérieure (15 et 25)

Le traitement consiste

  • dans un premier temps, à  faire une injection homéopathique au point facio-buccal. Le fameux point mis en évidence par Gleditsch, qui est sensible. L’injection permet de faire  circuler l’énergie qui était bloquée dans les méridiens d’acupuncture concernés et de couper la relation dent-organe ou dent-fonction.
  • dans un deuxième temps, le remède homéopathique contenu dans l’injection va apporter son génie. Dans le cas présent, j’utilise la formule : H.E.S.
    (Hépar Sulfur 10 D.H. + Silicea 10 D.H. + Echinacea 3D.H.)  qui est indiquée dans tout ce qui est suppuration tête et cou.
  • dans un troisième temps, à  faire un traitement dentaire classique selon l’atteinte de la dent
    (prématurité, éviction de la carie, traitement de racine …)
  • Pour accompagner la phase de guérison, je préconise de donner les sels de Schuessler suivant la nature de l’écoulement .  Voir plus loin

Sinusite chronique

En cas de sinusite maxillaire chronique, il faut suspecter systématiquement les dents dévitalisées de voisinage (voir plus haut).
Cliniquement les dents  sont silencieuses, radiologiquement elles montrent rarement des lésions apicales et pourtant elles sont en cause. La radio n’est pas assez fine et souvent elle donne l’impression d’un traitement de racine correct  alors qu’il ne l’est pas. Il reste des petites canalicules qui n’ont pas été remplies par la pâte canalaire. Elles sont source de prolifération microbienne que les médicaments ne peuvent traiter car il n’y a plus de circulation sanguine à ce niveau.

Généralement la reprise d’un traitement canalaire correcte suffit à traiter la sinusite. La dent étant dévitalisée, il ne devrait plus y avoir de douleur en reprenant le traitement de racine. Si c’est le cas, il y a forte probabilité  que la dent donne des troubles à distance.

Personnellement, au bout de six mois, si tout est rentré dans l’ordre, je remplace  le traitement  de racine classique par des huiles essentielles, selon un protocole précis avec Hesage et Renouveau. Même s’il n’y a toujours pas de paquet vasculo-nerveux dans la dent, « elle revit. »

 

TRAITEMENTS :

NATUREL :

  • Méthode du Neti :
    Acheter un Iota (dans un magasin diététique) ou à défaut utiliser une théière. Dissoudre une bonne cuillère à café de sel de mer brut dans de l’eau tiède dans la théière.
    Se pencher au-dessus du lavabo en tournant la tête d’un côté et en ouvrant la bouche.
    Placer la goulotte dans la narine supérieure et verser. L’eau salée doit ressortir par l’autre narine. Si l’on n’est pas assez penché, l’eau s’écoule dans la gorge.
    Changez de côté et recommencez. Puis mouchez pour vider le nez. En période inflammatoire, cela peut piquer et faire larmoyer.
  • La suppression du lait, de tous les produits laitier (fromage, yaourt…) amène une grande amélioration des douleurs sinusales.
  • Citron : Quelques gouttes de jus de citron dans les narines plusieurs fois par jour.
  • Cataplasmes de choux :
    Ingrédients : une feuille de chou, du jus de citron, 6 cuillères à soupe d’argile verte.
    Ecrasez la feuille de chou, mélangez l’argile avec le citron et de l’eau pour obtenir une pâte épaisse. Déposez le tout sur la feuille de chou.  Mettre le tout sur la face en face du sinus atteint. Le maintenir avec une bande jusque cela sèche . Généralement une heure trente. A renouveler deux fois par jour jusqu’au dégagement total des sinus . L’effet est rapide.

HOMEOPATHIE  :

Comme starter on peut utiliser de l’ Organothérapie injectable : Oreille 1 CH

  • H.E.S.[7] : (Hépar-sulf. 10 DH + Echinacea 3 DH + Silicea 10 DH) prendre  3 gouttes  matin, midi   et  soir.
    Comme je l’ai déjà dit, ce remède est  indiqué chaque fois que nous sommes en présence d’une inflammation au niveau de la tête et du  cou.

Accompagnement : suivant la nature des écoulements :
Ecoulement vert :  Natrum sulfuricum  D6 et/ou  acupuncture 45 E
Ecoulement jaune :  Kali Sulf   D6  et /ou  acupuncture 45 E
Ecoulement blanc :  Kali mur D6  et/ou acupuncture 7P / 4GI / 20 GI
Ecoulement eau de roche : Natrum mur  D6  et/ou acupuncture 7P / 4GI / 20 GI

Selon l’adage hermétique de la Table d’ Emeraude : «  Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas et ce qui est en bas est comme ce qui en haut pour réaliser le miracle d’une seule chose ».

Nous allons retrouver les microbes du sinus  dans le tube digestif.
Aussi il faudra nettoyer la  microbiote intestinal en prenant 3 semaines une capsule d’Huile essentielle d’origan, matin et soir.
Faire une cure de ferment lactique en alternance une  semaine sur deux avec de la griffe-du-chat .

HUILES ESSENTIELLES :

Sinusite frontale : baume de Pérou : 3 grammes + H.E. de pin : 1gramme + teinture de Benjoin + teinture d’eucalyptus aa qsp 90 ml

Faire deux à trois inhalations par jour : une cuillère à café dans un bol d’eau très chaude.

Sinusite en général : H.E. de lavande 1 gramme + aiguilles de pin 2 grammes + thym 2 grammes + eucalyptus 4 grammes + alcool à 90° qsp 150 cc
Ou Climasol[8] 15 gouttes sur un mouchoir.

ACUPUNCTURE :

Selon la tradition :

  • Sinusite aiguë :
    Agression Poumon par le vent-froid ou vent-chaleur : 3 P – 20 GI – 4 GI – 7 P – 40 E
    Agression de la Vésicule Biliaire par la chaleur perverse :14 -15 -19 – 20 – 34 – 39 VB
    Agression de la Rate et de l’Estomac par l’humidité chaleur : 4 -11- 20 GI – 36 E
  • Sinusite chronique :
    Faiblesse de l’énergie P : 13 V – 12 VC – 2 GI –  7V + moxa 13 V-12 VC – 20GI – 7V + moxa
    Insuffisance de l’énergie de la Rate : 20 V (moxa) + Tonification : 20VG – 23VG – 4GI – 20GI

Selon la pratique :

Les points courants : 8 IG – 6 TR -18 GI – 1 GI – 2 E – 44 E – 6 MC

  • Sinusite maxillaire :
    Côté malade 20 VG – 20 TR – 20 VB – 20 GI
    Points bilatéraux : 4 GI – 36 E – 3 F
    Points douloureux de la face (si présent) 2 E – 3 E -18 IG

MINERAUX :

Sinus :

  • Aigue Marine pour combattre le stress
  • Cuivre
  • Topaze Impériale : se travaille au niveau du plexus solaire mais agit sur plexus et tous les organes périphériques.

Sinus  frontal :

Agate mousse, Ambre jaune,  Cuivre, Magnésite.

EVITER LES RECIDIVES :

  • il est bon de faire une cure de désintoxication  au moût de pain de Kanne
    Posologie ; a première semaine prendre un demi verre matin et soir avant les repas.
    la deuxième semaine, passer à un verre.
    la troisième semaine , à un verre matin, midi, et soir.[9]
  • ou encore de reconstituer la flore bactérienne de l’intestin et du colon
    Avec les huiles essentielles suivantes[10] :
    HECT d’estragon 10 gts
    HECT de coriandre 20 gts
    HECT de cannelle de Ceylan 10  gts
    HECT de sarriette des montagnes 20 gts
    HECT de curcuma 20 gts
    Huile végétale de colza QSP 10 ml

Posologie : mettre 2 gts dans une gélule vide, à se procurer en pharmacie
A prendre 3 X par jour après les repas , 5 jrs sur 7 en cure de 3 mois

NOTRE CONSEIL :

En cas de sinusite qui perdure, pensez à une origine dentaire. Il peut y avoir  une ou plusieurs dents en cause.
Voyez le profil psychologique de la dent, à l’aide du pantonier[11].

Vous aurez ainsi de grandes  chances de trouvez la cause de votre mal-être qui s’exprime à travers la sinusite.

Il faut noter que la dent causale n’est pas nécessairement la dent la plus proche des sinus. Il existe une circulation énergétique entre les dents. Et la dent en cause peut très bien être une dent du bas.

Le diagnostic se faisant au pouls.

 

VOIR AUSSI :  HESBOUTIQUE SELS DE SCHUESSLER

 

[1] Auriculo- Médecine N° 10 p 24
[2] Dictionnaire de Médecine Taoïste. Ed. Trédaniel p 464
[3] D’accord avec mon corps. Ed. p 82
[4] Les maladies mémoires de l’évolution. Vivez Soleil. Dr Robert Guinée

p 81 Compte d’auteur rue de le Rêche Terre 7-  Belgique – 5100 Daves
[5] Mundakupunktur. Biologisch-meddizinische Verlagsanstalt. Schondorf. Allemagne
[6] 4° page de couverture du livre :  Répertoire Synthétique. Acupuncture Dentaire. Auriculothérapie. Réflexothérapie. Facio-buccale. Dr Eric Kiener  /  Dr Albert Roths . Ed. Trédaniel
[7] Pour plus de détails : sur le site allez dans lien HES

ou  cliquez sur portail des Médecines alternatives  et consultez la rubrique Sinusite
[8]  Dr Valnet
[9] Vérités Santé pratique N° 73. Février 2001
[10] Maria Maillard . Plantes et Santé  N° 125 Juin 2012 p 33
[11] Voir la rubrique : boutique du site

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